Archives par étiquette : Symphoning

Tract de notre section chez Symphoning (29 mai 2001)

Symphoning :

Contre la précarisation, contre le durcissement des conditions de travail…

La clause de résultat contenue dans nos contrats est profondément injuste :

  • injuste, car nous ne sommes pas maîtres des objectifs qu’elle nous fixe : Les ventes sont le résultat d’un acheminement que nous ne contrôlons pas (service des envois, poste, n°vert Norwich, Cofinoga ). Pourtant, on nous demande d’être seul-e-s responsables de cela !
  • injuste, car nous n’avons aucun contrôle sur la réalisation de ces objectifs. A aucun moment nous ne pouvons savoir combien de contrats ont été signés suite aux contacts que nous avons effectués.
  • injuste, car on nous traite comme des enquêteurs téléphoniques mais en nous évaluant comme des commerciaux.

Aujourd’hui, la direction cherche à nous précariser en contrôlant le respect des objectifs non plus tous les trimestres, mais tous les mois. A quoi bon avoir tant peiné pour décrocher des CDI si c’est pour risquer de nous faire licencier chaque mois ! Où est la sécurité, comment faire des projets, quand le couperet menace sans cesse de tomber ? Faut-il que la moindre baisse d’activité soit sanctionnée par la perte de notre emploi ?

Avec ces avenants, la direction s’est donnée une nouvelle arme pour encore mieux nous exploiter : elle peut maintenant nous imposer ce qu’elle veut, si nous nous plaignons, si nous osons réagir, elle aura vite fait de prétendre que nous n’avons pas respecté nos objectifs et pourra nous virer sans que nous puissions rien dire.

La première charrette va partir : la direction a décidé d’engager une procédure de licenciement pour faute grave contre celles et ceux qui ont refusé de signer cet avenant inique.

Aujourd’hui, ce sont eux qui refusent un nouveau durcissement de nos conditions de travail et se font virer. Et demain, à qui le tour ? Nous sommes tous et toutes concernés. Pour faire reculer la direction, pour l’empêcher de nous imposer n’importe quoi, il n’y a qu’une seule solution : faire front tous et toutes ensembles, nous organiser pour défendre nos droits.

TOUS et TOUTES UNIS !

Exigeons :

  • la suppression immédiate du nouvel avenant et l’arrêt des procédures de licenciement contre celles et ceux qui refusent de le signer
  • l’arrêt des licenciements abusifs et de la politique de nettoyage
  • des clauses de résultat portant uniquement sur notre travail et facilement contrôlables
  • l’embauche en CDI des vacataires qui le souhaitent
  • des contrats à temps plein pour celles et ceux qui le désirent
  • des embauches pour pallier les sous-effectifs des services techniques et administratifs
  • une augmentation générale des salaires