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Tract BULL

Crevons la BULL de notre soumission !

Croissance, bénéfices, chiffres d’affaire records, créations de richesses…les entreprises de haute technologie liées à l’informatique, dont BULL, prospèrent.

Mais qu’en est-il pour nous, salariéEs de ces boites ?

On nous traite comme une ressource à gérer au meilleur coût, on nous vire et supprime des postes pour augmenter la productivité, les gains que nous produisons filent exclusivement dans les poches des actionnaires et dirigeants, nous n’avons jamais notre mot à dire sur la conduite de notre activité, on externalise ou vend nos unités…

Derrière ces mots il y a des réalités que nous vivons au jour le jour et qu’aucun sociologue ne pourra jamais  mieux exprimer que nous même.

NI PANAFIEU NI MAITRE !

Guy de Panafieu a décidé en mars de supprimer 1800 postes chez BULL, accompagnés de licenciements secs… 
Les actionnaires jugent que les activités « Terminaux et Cartes à puces » ne sont plus rentables alors qu’elles étaient le moteur de l’entreprise depuis longtemps. Pour arriver à leur fin, le groupe sera restructuré : abandon d’une stratégie globale et désossage du groupe par activités. Une fois de plus, le capitalisme fait vivre les actionnaires au mépris des salariéEs, et ce avec l’accord de l’Etat qui a décidé de se désengager. 
Pendant ce temps le cours de l’action monte ! L’opération semble être RENTABLE…

MAIS POUR QUI ?

Les salariéEs du secteur « Terminaux et Cartes à puces » qui ont subi les efforts permettant d’atteindre 46 % d’augmentation du chiffre d’affaire ce trimestre, sans oublier les promesses d’Hérakles et le projet Infomarket (70 Millions de Francs avec l’Espagne) sont bien récompensés ! Les actionnaires, jouant avec leurs jetons de présence, ont décidé à leur place de la revente du centre d’Angers, ce qui relève plus de la psychiatrie que de « l’entreprise citoyenne » dont ils se targuent ! L’Etat quant à lui s’apprête à laisser ses parts à Walter Butler un financier bien connu pour ses préoccupations sociales puisqu’il a repris le groupe BDDP avant de le revendre sans se soucier des salariéEs. La réaction des employéEs risque d’être d’autant plus anesthésiée que la «déstructuration » par activités permet de casser la solidarité.

Cela s’est vérifié par l’inefficacité de la lettre ouverte adressée par les syndicats traditionnels à la direction. Le Syndicat de l’Industrie Informatique, membre de la Confédération Nationale du Travail, propose quant à lui des méthodes d’action directe et de lutte qui ont déjà fait leurs preuves avec succès chez ELF ou à la COMATEC. Seule la lutte permet d’obtenir le fruit de nos revendications : semaines de 4 jours sans flexibilité, partage du temps de travail et des richesses, autogestion et licenciement des très gros salaires !

C’EST MAINTENANT QU’IL FAUT S’UNIR POUR QUE LES SALARIE(E)S DE BULL NE SOIENT PAS JETES EN PATURE AUX VAUTOURS FINANCIERS ET QUE TOUTE PROTOCOLE DE VENTE  SOIT ACCOMPAGNE D’UNE GARANTIE DE MAINTIEN DE L’EMPLOI !